Les opérateurs arithmétiques

Aux origines des opérations arithmétiques

Depuis les premiers âges, l’être humain a cherché à compter et mesurer. Bien avant l’écriture, des entailles sur des os servaient de registres pour suivre les jours ou le bétail. Les doigts, puis de petits cailloux, ont permis d’exprimer des additions et des soustractions rudimentaires. L’abaque, inventé plusieurs millénaires avant notre ère, a constitué la première véritable machine à calculer.

Les civilisations mésopotamiennes et égyptiennes ont ensuite codifié ces pratiques : on retrouve des tables de multiplication gravées dans la glaise et des méthodes de division employées pour répartir terres et récoltes. Les Égyptiens utilisaient des fractions particulières, dites unitaires, qui ont marqué la pratique du calcul pendant des siècles.

Avec les Grecs, l’arithmétique a pris une dimension théorique : Euclide a formalisé les propriétés des nombres, tandis que Pythagore reliait calcul et harmonie. Mais c’est en Inde que naît une innovation décisive : l’introduction du zéro comme chiffre, vite transmise au monde arabe. Les savants arabes du Moyen Âge, tels qu’Al-Khwarizmi, ont développé des méthodes algorithmiques qui portent encore leur nom.

L’Europe médiévale et renaissante a adopté progressivement ces chiffres “indo-arabes”, reléguant les chiffres romains au rang de curiosité. Cette révolution a rendu possibles des opérations bien plus complexes : commerce, astronomie, navigation. À partir de là, les quatre opérations fondamentales – addition, soustraction, multiplication, division – sont devenues le socle de toute science et technique.

Le modulo, plus récent, est directement lié à l’essor de l’informatique et de l’arithmétique modulaire. Il exprime le reste d’une division et sert, par exemple, à travailler en base binaire ou à détecter des motifs réguliers (pair/impair, cycles).

Mais au-delà de leur histoire, ces opérations trouvent aujourd’hui une application directe sur Blogger. Les mêmes principes qui guidaient les scribes mésopotamiens ou les mathématiciens arabes se prolongent ici sous forme d’opérateurs arithmétiques Blogger, permettant de manipuler des données de blog comme on manipule des nombres.

Les syntaxes d’écriture

Les opérateurs arithmétiques disposent de deux formes d’écriture. La syntaxe infixe place l’opérateur entre deux valeurs et constitue la notation la plus naturelle. La syntaxe fonctionnelle, moins courante, écrit l’opérateur en tête, suivi des valeurs entre parenthèses. Les deux sont strictement équivalentes et produisent le même résultat.

number + number

+(number,number)

number - number

-(number,number)

number * number

*(number,number)

number / number

/(number,number)

number % number

%(number,number)

Utilisation et règles

• Les opérations arithmétiques renvoient toujours une valeur numérique.

• Les opérandes doivent être de type number : valeurs explicites, données Blogger ou résultats d’autres expressions.

• Une opération peut être imbriquée dans une autre, tant que le résultat attendu est un nombre.

• L’opérateur + sert aussi à la concaténation de chaînes de caractères.

• Pour obtenir un nombre négatif, il suffit de le précéder du signe – (ex. –5).

• Le résultat peut contenir jusqu’à 4 décimales.

• Les opérateurs +, –, * et / s’appliquent aussi aux variables d'habillage de type length (px, em, etc.).

Les opérateurs

Quelques exemples

2 valeurs explicites

<b:eval expr='5 * 10'/>

Une valeur explicite et une donnée

<b:eval expr='10 + data:posts.length'/>

Règles de priorités

<b:eval expr='((10 + data:posts.length) * (2 + data:posts.length)) - 5'/>

Alterner une mise en page

<b:if cond='(data:posts.length % 2) eq 0'>
  <p>Nombre d’articles pair</p>
<b:else/>
  <p>Nombre d’articles impair</p>
</b:if>

Classe selon la parité du total

<div>
  <b:class cond='(data:posts.length % 2) eq 0' name='even'/>
  <b:class cond='(data:posts.length % 2) eq 1' name='odd'/>
</div>

Arrondi par troncature

<b:eval expr='(data:posts.length - (data:posts.length % 6)) / 6'/>

Quiz récapitulatif